Mairie de Doumy
755 Cami de Lacarrère
64450 Doumy
Tél : 05 59 33 89 24
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HISTOIRE DE DOUMY (SUITE)
Passé le temps des barons, place aux familles notables de la région : Rougier-Cassou, puis en 1869, Hia-Rancole et de Nabias, dont le fils Jacques, tué au combat le 1er novembre 1918, est inscrit au monument aux morts de Doumy.
Horaires d'ouverture
Lundi de 14h à 18h
Mercredi de 13h à 17h
À la Belle Époque, Étienne Balsan (amant de Coco Chanel), fils d'un riche industriel, y habite de 1923 à 1933 et fut maire de Doumy.
Il vend la demeure à Mme Jean Ferris de Kingswood, poétesse anglaise, petite-fille d'un riche industriel du sucre, issue de la diaspora anglo-américaine venant en villégiature à Pau et Biarritz. Mariée à M. Harris, architecte américain, ils modernisent l'intérieur du château et réaménagent les écuries dans le style anglais. De ce mariage naquirent deux enfants, John et Elisabeth.
Après le divorce du couple, Mme Ferris épouse M. Charles d'Espinay en 1938 et donne naissance en 1940 à Chantal Morançon que nous connaissons tous. Hélas, Madame d'Espinay, «Madame» comme l'appelaient affectueusement les habitants du village, car généreuse et bienveillante, décède en 1941 à l'âge de 31 ans. Elle repose au cimetière de Doumy.
Etonnant ! Une mine de lignite, assez importante, fonctionna durant la dernière guerre au quartier Saint-Peyrus, mais son exploitation fut abandonnée en 1948. A l'époque, elle employait 21 personnes et nombreux sont les hommes du village qui y travaillèrent.
La chapelle de Sainte-Quitterie
Depuis la route, on devine la petite chapelle nichée entre les grands arbres, au creux du parc qui fut donné à l’évêché en 1985 par Mme Chantal Morançon, propriétaire du château de Doumy.
La chapelle est dédiée à Sainte-Quitterie, princesse wisigothe, convertie au catholicisme et ayant fait vœu de virginité qui, pour échapper au mari que son père lui destinait, s'enfuit déguisée en chevalier.
Les légendes sont nombreuses ! Celle qui se raconte à Doumy rapporte que dans sa fuite, elle fit halte à Doumy, où une source jaillit sous les sabots de son cheval. Sa fuite s'acheva à Aire-sur-Adour, où elle fut décapitée par les soldats de son prétendant le 22 mai 478... Des miracles se produisirent sur tout son parcours Elle fut canonisée en 585 et la chapelle fut érigée au 11ème siècle sur la source «miraculeuse» de l'Aubiosse.